Bienfaits et applications du Shiatsu

Soins complémentaires de santé et bien-être
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Ce que peut le Shiatsu

Le Shiatsu est efficace dans plusieurs domaines :

En complément et en amont de la médecine conventionnelle :

Le champ du Shiatsu est autant organique qu’articulaire, infectieux, inflammatoire.
Préparation à une opération, suite de soins, travail « au long cours » sur un terrain chronique, travail de la douleur, soulagement d’un soudain « tour de rein », j’ai, parmi ma patientèle des personnes ayant souffert de spondylarthrite, de désordres digestifs, de dépression, ostéoporose, insomnie…
Le shiatsu n’opère pas indépendamment de la médecine allopathique, mais puisant à une richesse de méthodes et expériences millénaires, il complète formidablement le travail du généraliste ou du spécialiste.

Le massage « bien-être »

Le Shiatsu traite simultanément le physiologique et le psychique. En travaillant sur le schéma corporel, sur la somatisation, il est particulièrement indiqué pour un ensemble d’affections liées à la « vie moderne » – stress, fatigue, sommeil perturbé, besoin de détente, un certain désarroi émotionnel

Le traumatisme lié aux conditions de vie précaires

Plus marginales parce que plus « cachées » socialement, les affections qui touchent les exilé-e-s, précaires, chômeurs-euses trouvent leur origine dans des traumas psychologiques et physiques extrêmes. C’est tout le schéma corporel, la perception de soi, qui sont profondément perturbés.
Le chemin de la guérison ne se fera pas indépendamment des professionnels sociaux et psychologiques, mais il passe nécessairement par une reprise de contact avec soi-même, et aussi avec l’autre – le soignant. Le toucher est une clé.

A qui s’adresse le Shiatsu ?

On serait tenté de répondre : « à tout le monde ». Le Shiatsu étant l’héritier autant de la médecine « savante » traditionnelle chinoise, que de pratiques populaires ou « domestiques » japonaises, son champ d’action a été expérimenté sur tous les types de corps, tous les âges, et tous les dysfonctionnements et pathologies.
Il n’est pas question de prétendre que le Shiatsu guérit tout, bien évidemment. Son rôle est bien d’accompagner les prescriptions de la médecine conventionnelle, et de prévenir les maux saisonniers, retours de la maladie…

Le spécialiste de Shiatsu va d’abord procéder à un bilan de l’état de la personne avec celle-ci. A qui a-t-on affaire ? A une personne admise en soins palliatifs ? A un organisme paresseux au sortir de l’hiver ? S’agit-il de travailler sur une affection chronique au moyen de plusieurs séances ?
Il adaptera sa stratégie, les pressions et mobilisations à l’état et aux besoins de la personne venue consulter. Une personne âgée qui se plaint de rhumatismes réclamera de la douceur de toucher, une lenteur dans l’enchaînement des contacts, là où un trentenaire actif souffrant d’insomnies ou de stress supposera une approche différente.

Et les enfants ?

Pour ma part je n’interviens pas sur des jeunes enfants avant l’âge de 7 à 10 ans. Leurs corps et leur énergie sont extrêmement sensibles et changeants, rendant difficile un shiatsu précis et efficace. Il est plus opportun d’attendre qu’ils soient plus grands, rien ne s’opposant à recevoir des adolescents.

Ce que n’est pas le Shiatsu
Le Shiatsu n’est pas un remplacement de la médecine conventionnelle occidentale :

Bien qu’il s’agisse d’une approche alternative du soin, et même si le Shiatsu est une « médecine » officielle au Japon [1], parallèle aux thérapies allopathiques, il ne remplace pas l’allopathie mais la complète, l’accompagne, la poursuit.

[1] Et reconnu par les ministères de la santé de nombreux pays européens

Le Shiatsu n’est pas une méthode de développement personnel ou spirituel :

S’il existe, semble-t-il, des offres de soin promettant la guérison par imposition des mains, par consultation téléphonique (!), le Shiatsu n’en fait pas partie. Le Shiatsu est un ensemble de techniques rationnelles, adaptatives, procédant par interrogatoire, palpations, observation, et agissant par pressions, manipulations…

S’il est vrai que le praticien peut développer une grande finesse de sensation et une intuition efficace, il ne s’agit en aucun cas de mystique ou de magie ! C’est au contraire le fruit d’un travail patient et dédié.

En revanche le Shiatsu est bien un art de l’écoute par le toucher et la vigilance du praticien. On peut parler à ce titre de langage non-verbal, et une fois réalisé la prise de renseignements, le dialogue entre celui-celle qui donne et celui-celle qui reçoit le Shiatsu, se passe de mots.

Le Shiatsu n’est pas une séance chez le Psy :

S’il est indéniable que corps et psychologie sont un prolongement l’un de l’autre, le ou la praticien-ne de Shiatsu n’est pas en position de mener une séance de thérapie psychologique. Quand bien même il ou elle serait formé-e à ces disciplines, il ne s’agit ni du lieu ni de l’occasion de « faire le psy ».

On se bornera – et c’est déjà beaucoup – à répondre à la demande de la personne par la séance-même de Shiatsu, et à lui faire un retour qui demeure dans les termes du Shiatsu : équilibre/déséquilibre, dysfonctionnements, méridiens, plein et vide, douleur, mieux-être. On peut évidemment lui conseiller des séances plus ciblées, de se remettre au sport, au Chi-gong, ou de consulter un spécialiste.

On ne peut en aucune façon donner d’avis sur l’inconscient et les choix de vie de la personne. C’est là que commencent toutes les manipulations.

Mon approche du Shiatsu

Elle est cohérente avec le principe-même du Shiatsu : le corps, pourvu d’une capacité immense d’auto-guérison cherche toujours à s’équilibrer. La maladie et la douleur sont les signes de cette tentative de retour à l’équilibre. Soutenir le corps dans son effort d’auto-guérison, c’est cela le Shiatsu.

  • La vie fait écho dans le corps

La demande de la personne est parfois plutôt physiologique, parfois plutôt dans la sphère « émotionnelle » – passer un changement majeur, affronter stress et dépression, retrouver goût à la vie… Je m’efforce de ne pas distinguer physiologique et psychique, mais de les considérer comme une extension l’un de l’autre : pas de lésion physique sans impact, même minime, sur les émotions, « l’humeur ». Et pas d’émotion marquante sans empreinte, sans écho physiologique.

  • Écoute, silence, sensations

Il y a un temps pour prendre les renseignements auprès de la personne, et un temps pour lui faire un retour. Entre les deux : faire taire l’intellect et écouter ses doigts, la respiration du patient, les réactions sous la peau, et bien sûr ce qu’il nous dit.
Mon professeur dit toujours : « on réfléchit avant, après, mais pas pendant le Shiatsu ».
Un certain flux se met en place une fois que le travail commence. En se donnant entièrement à l’écoute, aux sensations sous les doigts, aux réactions de la personne, sans réflexion, on évite de s’obstiner dans un protocole qui ne convient pas, de ne pas s’adapter à ce qu’on découvre. On s’assure au contraire d’ajuster son geste, sa pression, sa vitesse. Parfois même ce qu’on avait pensé mener comme stratégie prend un autre chemin.
Température, texture, mouvement…Il n’y a rien de plus concret que la sensation.

Comment se passe une séance de shiatsu ?
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On prend rendez-vous par téléphone ou directement sur l’agenda.

Le shiatsu se pratique sur les vêtements de la personne. Il est conseillé de venir en tenue confortable si possible. Elle prend place sur une table de massage (confortable !). Certain-e-s Shiatsushi pratiquent au sol. Mon école s’est fait une spécialité du travail sur table, qui permet des manipulations, mobilisations plus aisées et une panoplie un peu différente de gestes de soins. Elle a grand avantage aussi de soulager mes postures !

Avant le Shiatsu
Je procède d’abord à une prise de renseignement, dont je note les informations sur une fiche Xcel que le ou la patient-e peut consulter librement . Ce fichier me permet, le cas échéant, de préparer la prochaine séance avec la personne.
J’interroge sur le but de la visite, les antécédents médicaux, maladies chroniques, opérations, traitements. Je procède à un examen de la langue tel qu’on le fait en MTC. Je pose des questions spécifiques à la MTC qui me permettent de raisonner et de dresser un bilan dans la logique de la MTC – goûts, emplacements des douleurs, heures d’apparition des troubles, etc.
Une première stratégie se dégage de cette prise de renseignements.
Pendant le Shiatsu
La séance proprement dite peut commencer, et les premières palpations, l’exploration du dos, des membres, du ventre permettent de confirmer ou d’adapter la stratégie.
Une séance dure environ une heure et quart, en comptant un quart d’heure de prise de renseignements et retour, et une heure de shiatsu sur table proprement dite.
Selon le besoin et la demande de la personne, le shiatsu passera plus de temps sur le dos, une articulation, le ventre…
Je prends acte des possibilités ou … impossibilités du patient. Certain-e-s ne peuvent se mettre sur le dos ou sur le ventre sans inconfort. Pour d’autres il faut que les jambes ou le bassin soient soulagées avec un coussin ou autre. D’autres enfin se trouvent en chaise roulante, ou à mobilité réduite, handicapé-e-s, amputé-e-s.
Aucune de ces situations n’empêchent le Shiatsu, mais supposent simplement que j’adapte le travail.
Si souvent le patient se surprend à somnoler pendant la séance, il peut aussi arriver qu’il éprouve une gêne ou une douleur passagère sur une zone donnée. Le shiatsushi est en lien permanent avec son patient, par le contact des doigts, paumes, coudes parfois, mais aussi par la parole : la personne est invitée à faire part de ses sensations à tout moment.
Après le Shiatsu
Je fais un retour de mes observations à la personne et je sollicite le sien : douleurs, soulagements, sensations particulières, localisations.
Il est possible, selon ces observations et la perception de la personne venue consulter, de convenir d’autres séances pour renforcer le travail effectué. On conviendra alors aussi de leur espacement : une fois par mois par exemple, ou plus rapprochées : toutes les semaines sur une période donnée.
A l’issue de la séance, j’invite systématiquement la personne à observer les réactions de son corps sur deux ou trois jours – sommeil, appétit, douleurs, améliorations de l’état émotionnel – et à m’en faire part par SMS, ou téléphone. Le corps ne réagit pas au Shiatsu comme à la prise d’une aspirine, mais se remet en place de manière systémique, globale. Il se réorganise à la suite de la séance.
L’École du soin domestique

Il s’agit d’une formation-sensibilisation grand public. Autrement dit : ouverte à toutes et tous.

Depuis toujours en Asie, Chine, Thaïlande ou Japon, la prévention, le confort corporel et la résolution des « petits maux » quotidiens ou saisonniers est traité au niveau familial, au moyen de techniques simples et accessibles : tout le monde se masse, tous connaissent quelques « points d’acupuncture », et gestes de Tui Na, Shiatsu… connus et reconnus, sûrs et sans risques. Ces techniques domestiques soulignent la complémentarité avec la médecine allopathique ou spécialisée, la précèdent bien souvent, et parfois peuvent l’éviter.

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